COMMUNIQUÉ | « En santé, le privé rend malade! » : Manifestation contre la privatisation de la santé à Trois-Rivières

Trois-Rivières, le 31 mai 2024– Une mobilisation s’est déroulée ce midi devant le Centre hospitalier régional de Trois-Rivières pour dénoncer la crainte d’une accélération de la privatisation avec l’arrivée de la nouvelle agence Santé Québec. Les membres de La Coalition des forces sociales Mauricie/Centre-du-Québec se sont mobilisés dans le cadre de la semaine nationale d’actions régionales contre la réforme en santé, organisée par la Coalition Solidarité Santé. 

Ayant pour thème « En santé, le privé rend malade! », cette mobilisation avait pour objectif de sensibiliser la population aux risques que comporte la réforme de la santé et des services sociaux pour le bien commun, les travailleuses et travailleurs, ainsi que les organismes communautaires de ce secteur. 

« La nomination de Mme Geneviève Biron comme PDG, le nouveau conseil d’administration présidé par Mme Christiane Germain, et l’idéologie derrière la réforme du ministre Dubé n’augurent rien de bon pour les travailleurs et travailleuses du réseau, mais aussi et surtout pour l’avenir d’un système de santé public, universel et accessible », a déclaré Jennifer Rondeau, directrice APTS MCQ. 

« Avec une ouverture encore plus grande au secteur privé, c’est notre droit à la santé qui est menacé. Notre santé n’est pas une marchandise et le gouvernement a la responsabilité de protéger nos droits », a poursuivi madame Rondeau. 

« Les organismes communautaires en santé et services sociaux sont abordés en termes de services à prodiguer au même titre que le privé; notre autonomie est menacée. De plus, le financement à la mission de nos groupes demeure largement insuffisant pour répondre aux besoins actuels de nos communautés et en particulier à celui des personnes les plus vulnérables », déplore Sylvain St-Onge, directeur général de la Table régionale des organismes communautaires en santé, services sociaux du Centre-du-Québec/Mauricie (TROC CQM).   

« La réforme en branle est centrée sur l’hôpital, la maladie et le curatif. On néglige la prévention, l’aspect qualitatif des soins et une approche globale à l’égard des déterminants de la santé. Nous sommes pour du changement dans notre système de santé, mais le projet de loi nous dirige dans le sens inverse de nos revendications et de nos valeurs », conclut monsieur St-Onge. 

En participant à cette mobilisation, nous (La Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie et ses membres) soutenons continuellement notre revendication concernant le maintien et l’accessibilité des services publics de santé et d’éducation universels, gratuits, accessibles et culturellement sécuritaires pour toutes les femmes, sans discrimination.